La fabrication additive permet d'optimiser non seulement la production, mais aussi l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement.
Considérer uniquement le prix de l'impression 3D de composants individuels ne rend pas justice au potentiel de la fabrication additive, loin s'en faut. Les principaux avantages économiques peuvent être obtenus si l'on considère l'ensemble du processus de production, y compris la chaîne d'approvisionnement.
Lorsque l'on parle d'impression 3D, l'image d'une petite imprimante FDM est encore ancrée dans l'esprit de trop de gens. Une connaissance ou un collègue imprime chez lui de petites pièces utilitaires ou une figurine Star Wars. D'un autre côté, des entreprises connues produisent des pièces de fabrication additive à grande échelle. BMW, par exemple, fabrique chaque année 300 000 pièces imprimées en 3D1 et les intègre dans des voitures. En outre, on entend sans cesse dire que l'impression 3D a un énorme potentiel. Mais comment les petites et moyennes entreprises qui n'ont pas les moyens d'acheter une imprimante peuvent-elles en profiter ?
Les avantages de la fabrication additive sont rapidement expliqués. Il n'y a pratiquement pas de coûts initiaux, et même les pièces uniques ou les petites quantités peuvent être fabriquées de manière rentable. De même, les conceptions complexes ne sont pas un facteur qui ferait grimper le prix(voir blog Facteurs de prix). Un autre point positif est la grande flexibilité. Si nécessaire, la conception peut être adaptée en permanence au cours d'une production en série. Il est également possible de produire des pièces entièrement personnalisées, par exemple pour des orthèses dans le domaine médical.
La liberté de conception de la fabrication additive, associée à des topologies et des structures en treillis optimisées, permet d'obtenir des composants légers d'une qualité sans précédent. Les assemblages peuvent être combinés et les points faibles inutiles évités. Les fonctions peuvent également être intégrées.
Le préjugé selon lequel les pièces imprimées en 3D ne sont pas robustes est dépassé. Les pièces fabriquées de manière additive par les imprimantes industrielles peuvent facilement concurrencer les pièces fabriquées de manière conventionnelle en termes de stabilité. La densité du matériau est supérieure à 99 %. Le facteur décisif est le matériau sélectionné. En outre, les pièces peuvent être traitées avec des matériaux composites tels que le Duraform HST, ou renforcées avec des fibres continues telles que le Kevlar ou les fibres de verre.
Un autre avantage est la durabilité. L'efficacité des matériaux est très élevée. La matière première sous forme de poudre qui n'est pas traitée pendant le processus d'impression est recyclée. L'apport énergétique des imprimantes est également très faible par rapport au processus global de fabrication d'un composant.
Mais tous ces avantages ne sont qu'un aspect des raisons pour lesquelles les experts considèrent que le potentiel de la fabrication additive est très élevé.
Les chaînes de valeur sont complexes. Ces derniers mois, il est apparu clairement qu'elles sont également très sensibles aux événements géopolitiques. Les matières premières indisponibles, les longs délais de livraison et les chaînes de transport interrompues ne sont plus une rareté. Les prix augmentent massivement en raison des pénuries d'énergie, et la dépendance à l'égard des fournisseurs peut avoir un impact négatif en fonction de leur localisation. Sans compter que l'espace d'entreposage a toujours été cher et que les entreprises tentent de trouver un équilibre optimal entre les faibles niveaux de stocks et les capacités de livraison.
Face à tous ces défis, l'impression 3D offre des opportunités sans précédent. Combinée à un entrepôt "numérique", certains problèmes peuvent être atténués.
L'entrepôt est exposé à différentes exigences. D'une part, il doit y avoir une grande disponibilité pour les pièces de rechange afin que les clients puissent être approvisionnés rapidement. D'autre part, les stocks doivent être maintenus à un niveau bas afin de ne pas immobiliser des capitaux inutiles, mot clé "fonds de roulement commercial". En outre, les méthodes de production conventionnelles exigent souvent une taille de lot élevée pour que le prix unitaire des pièces soit abordable.
Avec la fabrication additive, une nouvelle option est disponible. Les composants ou les pièces de rechange ne sont pas produits en quantités inutilement importantes et placés en stock, mais sont stockés numériquement sous forme de données CAO avec les paramètres de production. Aussi simple que cela puisse paraître, les avantages sont considérables.
Dès que nécessaire, les pièces sont produites en petites quantités à proximité. Dans le réseau Jellypipe, par exemple, seuls des partenaires d'impression soigneusement sélectionnés qui produisent en Europe sont disponibles. Les trajets de livraison sont courts et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale ne jouent pratiquement plus aucun rôle.
Cet entreposage de données est particulièrement adapté aux pièces de rechange, à ce que l'on appelle les "slow movers", c'est-à-dire les pièces qui sont rarement nécessaires. En outre, les pièces plus anciennes qui ne sont plus disponibles peuvent être remplacées.
Les pièces de rechange pour les voitures classiques en sont un bon exemple. Ainsi, l'ingénierie inverse est utilisée pour créer des données d'impression 3D pour des joints en caoutchouc destinés à une ancienne génération de véhicules. La quantité requise est ensuite produite et le fichier est conservé avec les informations de fabrication.
Conclusion : Les avantages sont évidents
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Votre Jellypipe
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